Maman je t'aime.

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L'hiver s'était rompu à notre épaule. Des éclats de fuseaux, la germination des rats, les ombres que l'on suivait! Quant àu cercueil d'un pince-oreilles on rendait un hommage et naissaît la danse d'un espoir et d'une voix rouée d'une toux de comètes on s'embrassait. On dessinait des hardes d'étoiles, des caisses droites, des ronces au clair repos d'un chêne, parmi nous des mousses aux fourmis infirmières accouchaient de champignons.

Papa je t'aime.

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Il y avait la mer, son refrain de robinet, son attitude à être plus belle que la plus belle mer rémontée sur le plus beaux des tableaux. Ici nous nous alluvions. Et comme toi des oiseaux fouillaient les récifs à l'agonie des coquillages. Souverain de mon destin aux écorches de ma société. Tu entendais dans le roulis parler le coeur navigué des voyageurs nourris de sardines et assommés de soleils couchés. La mer respirait de carbone, tu m'abandonnais au grés de mes pêches à la toiture d'un ciel. Le cul et la coquille de mes bottes déchirés par les vagues.

Il je l'aime

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Le premier souvenir? Un espace goinfré de ton atmosphère une chambre bleue, une porte dévorée du lierre de la poussière, un livre aux vents, un parfum, le photon perdu d'une aurore boréale. Une clé de ton coeur. Un appartement sans dieux punaisés comme des cadres de photos aux murs des ventricules. Un respect à s'aimer dès les fumées d'un café. Ta rancœur de libellule et ton chagrin de mammouth. La fumée de mes idées et ton coeur lavé àux shampoings de mes désespoirs.

Tout cela me va et m'allait.

Vu sur la prairie un pétale qui échoue sur la corde du vent.

Peut être aussi moi, peut on encore penser à demain?

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