Un parquet de pensées, un muret de ciment, store vénitien triste au suint du jus de l'aube, des chemins balisés de rochers mal taillés, punaisés de fourmis, l'été se promène entre les rigoles d'une rivière qui porte l'aile fendue, perdue d'un papillon. Noyé, moi. Noyé, moi. Une tour aggrafée de fenêtres a sa face montée comme une pierre tombale. L'epitaphe pvc d'une vessie de lumière.
Ô poussière!
Lanternes à l'odeur chienne, éclat de soleil grimacée de moucherons. Un homme et moi. Pleurent et pissent!
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Écrit par veilleurdenuit
advienne que voudra!
Catégorie : Amitié
Publié le 20/08/2017
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Commentaires
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Posté le 20/08/2017 à 00:12:07
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Portrait craché des villes, notamment de banlieues. Un texte âpre, qui ne joue pas à la facilité. J'aime les errances dans les ruelles non balisées. J'aime ce poème. |
jacou ![]() |
Posté le 20/08/2017 à 09:16:03
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C'est fort et on sent toutes ces odeurs acres des villes l'été, le béton, la solitude et la mort. J'aime beaucoup. |
eliosir ![]() |
Posté le 20/08/2017 à 09:18:14
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Style très mélancolique, original, amer également La prose apporte cette sensation d’errance A sa place parmi mes favoris |
Zigzag ![]() |
Posté le 20/08/2017 à 10:54:14
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Merci à tous |
veilleurdenuit ![]() |
Posté le 20/08/2017 à 20:39:43
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J'aime ce poème que reflète bien le portrait de certaines villes. On pourrait en faire une peinture |
roserose ![]() |