Nuit. Rocaille noire. Fuis.

Vérolé d'un spectacle d'étoiles.

Lune désertée de l'averse des fleuves

Notes! Les foins bousculés par les zephirs.

Il n'y a que des tombeaux de hasard

Des lumières sur des lutrins de poussière.

Tu va égarer des tissus de toiles.

Trop jaune la réalité est une preuve.

Anachorète et béotien, étouffé de paille.

À la pelle des djins,des injures, des égalités

Les crapeaux de verre accouplent des doigts.

Traîne un nuage pendu aux champs d'un ciel sarau

Les vertiges fugaces d'un vol d'oiseaux.

Des fémurs d'arbrisseaux, des tremblements d'écureuils

Tu voyage et te perds sur la mer calme d´une flaque.

Le soleil grimpe une dune. Le sable grince.

Un berceau brûle par les rayons agrandis.

Y a comme un tonnerre au centre des cerveaux.

Une bousculade, des murs, un dédale et un icare.

Les monts rasés ont des chaussures de fers

Volutes de fumées comme s'exhume une sueur.

Tu as l'impression des soleils tâchés d'eau

Les rives griffées de vagues, les îles

Less palmiers au regard perdu aux vagues.

Des bâtiments sont tes murs, nuit si noire

Dess chats ont des accordéons sur les toits de Paris.

Des parterres de fleurs, la gerbe froide des festins d'hiver

Les prières verdissent aux pieds des urinoires

Les siècles montent des époques sournoises

Des enfants quand au jardin le temps paresse

Les bonsoirs sur les chemins de fougères.

Pisseras tu sur ma tombe comme sur le monde

Vendras tu mes cendres au vent, feras tu un reste à la nature