Il était fait d'océans.
La Lune l'attirait comme elle sait si bien le faire avec les marées,
L'emportant dans les grands tréfonds de sa gravité.
Parcourir les cieux, contempler cette Terre de loin :
Il ne voulait pas jouer les dieux, seulement s'enfuir des siens.
S'il ne voulait laisser son cœur respirer,
C'est que la hargne des jours pluvieux s'y était réfugiée.
En effet, ces mers sans fin ne s'écoulaient guère,
Mis à part dans ses alexandrins on ne peut plus amers.
Son corps s'éveillait lorsque le Soleil disparaissait.
Et alors Dame Rocheuse osait se montrer, guidant les pas du jeune homme éventré.
Et c'est alors qu'en déambulant les rues il s'éloignait de son urne ;
La vie était plus belle lors de ses ballades nocturnes.
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Commentaires
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Posté le 04/06/2013 à 06:51:37
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Cette seconde partie est toute aussi bonne que la première. J'adhère. T'as décliné la nuit sur combien de segments ? |
Syntax_Error ![]() |
Posté le 04/06/2013 à 07:00:48
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QUELQUE CHOSE DE NEUF DANS LA BOUCHE QUELQUE CHOSE DE NEUF SOUS LA DENT |
flipote ![]() |
Posté le 04/06/2013 à 07:37:56
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des hésitations imperfections mais poésie quand même. bonjour poétesse. |
amnous ![]() |
Posté le 04/06/2013 à 12:18:05
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Oui, il y a un vrai rythme dans tes vers, qui nous emporte avec les marées. Étrange mais assurément poétique. |
Marouette ![]() |