Elle rêvait d'arbres nus et de sols jonchés de cadavres colorés,
D'un ciel taché de pigments dorés.
Elle se peignait le bout des doigts de couleurs pastel et le contour des yeux d'ombres très sombres.
Son sourire laissait entrevoir des larmes dont on ignorait la provenance.
Dans ses pas dansait l'insouciance.
Elle vous regardait toujours du même regard inquiet,
Puis son désarroi disparaissait.
Impossible de lui adresser la parole.
De vous, elle s'en moquait.
Non, tout ce qui l'intéressait n'étaient que son café amer dans lequel son petit cœur noir s'était imbibé
Et ces paysages d'automne où elle se voyait se noyer.
Elle se laissait happer par la nuit.
Et c'est seulement alors que, sur son visage, on pouvait y lire véritable sourire.
Parce que la nuit, elle croyait mourir.
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La mise en page n'est pas top mais la substance est telle que ça éclipse (lol) le confort de lecture. : ) Ca coule tout seul. Il faut dire que je suis bon public, aussi. C'est le thème de ma vie. Hâte de lire la seconde partie. |
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