Je suis flamme au foyer, chaude et tremblante,
J'attends l'époux, le soufflet,
Belle ardente, précipitée,
Faible, morte, elle danse aux creux des charpentes,
Mon Dieu si seule fidèle et droite,
Je balaye d'une main la braise virile,
L'apathie qu'un soir ventile,
Aux ivresses d'une cheminée sombre et étroite.
J'attends mon essence, poussière de vie,
Rituel de bruines,
Le pire me destine,
A mourir de confusion, mon incendie.
Je serais bientôt cendre je te veille,
Seule, brûle d'ennuis, brûle,
Derrière les bûchers du crépuscule,
Réclusion bruyante où l'âme sommeil.
Au matin, fumée de parfum posthume,
Golgotha dans mes armoires,
Pour les férocités d'isoloirs,
J'ai aimé ce qui aujourd'hui me consume.
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Écrit par unairdefamine
la foi donne, l'amour reçoit
Catégorie : Divers
Publié le 23/10/2012
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