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Il pestait contre la paix
Aurait, aimer la trouver en fait
La terre n'avait rien d'imparfait certes
Mais sa vie il voulait la planquer
Il se baladait sans soucis
De ne devoir dire des mercis
Quand tout lui appartenait ici-bas
Qui ne soit objet des nantis
La nature était sa prison
Il y vivait libre à façon
Pour y faire moisson riche
Du bonheur à foison
J'ai vu le beau turlututu
Tout nu dans la grande rue
À peine vu, il faisait la revue étoilée
Des bars connus où il avait bu
Chevalier de l'ordre du litron
Le kit de vin pour donjon
Où flottait la bannière du démon gentil
De la boisson sa grande passion
Il se nourrissait de riche rebus
Il était vacciné contre le pue
Rien il ne voulait qu'il n'eu d'insensé
Sa richesse ; celle d'être ténue
Sa maison chaude construite carton
Etait un palace sans savon
Son parfum aux odeurs de lardons grillés
Le laissait solitaire loin des barons
Le bougre était philosophe de bon matin
De Diogène il connaissait le riche butin
D'une sagesse acquise au dévoué reçu
De la nature, amante des plaisirs surfins
J'ai vu le beau turlututu
Tout nu dans la grand'rue
Il s'est perdu dans ses nues
Pour fuir son paradis cossu
Sous mes pieds, là enfoui
Il ne reviendra plus sur mon ici.
Son bonheur ci; je ne le croiserai plus
☼ŦC
Écrit par tikalo
je vais par vos hameaux cueillir vos mots et vous les rendre bouquets toujours plus beaux
Catégorie : Amitié
Publié le 26/07/2015
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J'adore la fin... turlututu, ça swingue ! Merci de ce joli poème... | |
grêle |