Pigalle
Des ombres fines dessinent au fil,
Des heures mutines, le corps d'Aline.
Câline, féline, divine, dévoile
Au fond des yeux, millions d'étoiles
Deux, trois lascars, se donnent du coude,
Collés au bar, oh dirty mood…
Un soir de plus, sous les sunlights,
Montrer son cul, Paris by night.
Pigalle s'éveille,
Et moi, j'ai perdu le sommeil.
Combien de vies pendues au fil,
Tendues sur vos rêves fragiles,
Vous invitent à changer de vie,
Pour un instant, pour une nuit ?
Mais quand retombe la poussière,
Que tombent au sol les éphémères,
Il neige au pied des lampadaires,
Au fond des cœurs cogne l'hiver.
Pigalle s'en fout,
J'ai brûlé mon cœur amadou.
J'ai vu des papillons de nuit,
Clouer leurs ailes sur les néons,
Pensant échapper à l'ennui,
Préparant d'étrange potions.
Dans les alcôves des Lupanars
Traînent des biches aux yeux blessés,
Que l'on retrouve au coin d'un bar
Puis au matin dans un fossé.
Pigalle balaye,
Les plus fragiles et les plus vielles.
Écrit par taedium-vitae
A quoi bon prendre au sérieux une existence dont, de toute façon, nous ne sortirons pas vivants.
Catégorie : Amour
Publié le 02/09/2008
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Jolie poésie ! Triste mais belle. | |
Ange de Lumière |
Je me permets de faire un commentaire général pour tes derniers poèmes. J'ai apprécié te lire pour ton style maîtrisé, et tes réflexions actuelles... qui ne sont pas sans me toucher. | |
I-ko |
il y a du talent aussi là! | |
luka |
Commentaires très encourageants que ceux-ci, merci à tous et bonnes lectures à venir. | |
taedium-vitae |
Ho oui, vraiment très vrai ! Paris n'est plus paris la nuit.. où peut être est-ce trop paris.. Très bel écrit, bien construit !^^ |
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lo |
Bel écrit ! | |
Alexandre-glaucos |
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