C'est drôle il y a quelques temps jamais je n'aurais cru
Face à lui me mettre complètement à nu
Pas une seule seconde je n'aurais pensé
Lui consacrer toute ma vie, lui promettre l'éternité
C'est étonnant jamais je n'aurais imaginé
Que cet homme qui disait si fort m'aimer
M'insulte, me pourrisse, me lâche
Me poignarde dans le dos en plein crash
Et là je me demande, je me pose des questions
Comme par exemple : comment j'ai fait pour être autant con ?
Après tout c'est moi la femme qui connait bien les hommes
C'est moi la nana qui ne se fait pas avoir en somme
Pourtant j'en suis à ce même point aujourd'hui
Que toutes ces naïves qui ont un jour prêté leur cœur à un abruti
Je suis une des leurs maintenant
Je dors, je mange, je pleure seulement
Et puis je suis tellement énervée
Folle de rage, hors de moi, furieusement contrariée
Car à chaque mot qu'il prononce l'envie me vient de le gifler
A chaque je t'aime qu'il m'écrit m'assaille celle de gerber
Comment ose-t-il me traiter de menteuse, de salope à prendre et à jeter
Et m'écrire par la suite qu'il ne peut m'oublier ?
Comment fait-il après tout ce que j'ai sacrifié pour lui
Pour me rabaisser ainsi ?
Est-ce normal que je me sente si mal ?
Que la personne qui me connaisse le mieux
Me traite comme une trainée des plus banales ?
Mais comment a-t-il donc fait pour ainsi me crever les yeux ?
Tout me donner pour me le reprendre en moins de deux ?
C'est que les questions déboulent, roulent, croulent dans ma tête
C'est que jamais je ne me suis sentie autant humiliée et bête
C'est que je perds pied, mon cœur prend feu
C'est que je n'ai su voir cette opinion que de moi il avait
Je n'ai su apercevoir la pitié que je lui inspirais
Alors même qu'il était en moi qui sait ?
Qu'il me pénétrait et s'en délectait,
Il avait cette image de moi dans une rue
Mendiant pour un peu d'amour
Me trémoussant à moitié nue
Pour enfin me faire violence sous l'assaut d'un parfait inconnu ?
C'est donc à ça qu'il pensait
Pendant que je me faisais chienne au creux de ses reins
C'est donc pour ça qu'il restait
Pour quelques malheureux câlins ?
Alors faisons le point ma fille
A quoi donc ressemble ma vie ?
Si ce n'est à un immense océan rempli de requins
Dans lequel j'essaie de noyer mon chagrin.
Écrit par sweet revenge
《 Le souvenir, c'est la présence invisible.》Victor Hugo
Catégorie : Triste
Publié le 18/02/2010
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Allez Sweet...change de plage, elles ne sont pas toutes infestées par les requins il y a de belle plages ou tu pourras trouver une eau claire et tu pourras enfin le bonheur, au plaisir de te lire. bises Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
pages habités , bouleversantes jene savais rien de ta vie,,, allez!! stop il faut descendre! fuir pour de bon à mille kilomètres pour te reconstruire et renaitre bonne chance fais toi aider,,, mais ,,, stoooop | |
flipote |
Belle remise en question, je suis mes amies poétesses en te conseillant d'aller te baigner ailleurs, les requins ne peuvent être partout, je suis sûr que tu trouveras prochainement ton bonheur, tu es franche et décidée, de plus tu sais garder les pieds sur terre. Bisous du sud et garde confiance. |
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JB |