Au creux de tes bras
Infime amour il se fait tard
Dans la pénombre, on s'embrase, on se raconte des histoires
Salaces pensées, entremêlées, dans les éthers de l'interdit
Amour volé, défiant les dieux, défiant les âges de l'infini
Entrelacés, on se confond pour ne pas vite s'effondrer
Les feuilles tombent, c'est l'automne qui à nos pieds vient se vautrer
Mais tu me prends et ton odeur c'est le printemps, c'est mon été
C'est ta saveur qui m'ennivre de ce bonheur tant gâché
Et tu t'éprends de mes yeux verts, de mes lèvres et cette passion
Quand je me prends à tes jeux, dont je capture la perversion
Quand je me perds dans ce bleu qui m'emporte violemment
Comme une tornade dévastatrice, possédée très en douceur
Par cette tragédie, ce supplice de mes sens que tu effleures
Torturée par ta présence , ton amour si obscène
Suis je Pénélope ou Médée
Quand ton absence se fait reine ?

Ce n'est pas que je ne peux y arriver toute seule
C'est juste que je ne veux pas y parvenir sans toi...