Le vent souffle sur les rues désertes.
Les rares passants emmitouflés de pluie
vers la chaleur du foyer se hâtent.
Au loin le vieux phare trouble la nuit.
Le long de la jetée les bateaux s'agitent,
au rythme de la tempête et de ses hurlements.
Les vagues poussent l'écume de leurs crêtes
par dessus les voiliers et leurs gréements.
Dans la landes les bruyères s'inclinent
sous les assauts répétés du vent.
Le petit peuple des fées, au creux des ruines,
guette. Il guette au cœur des grondements
du vent, les voix sereines de leurs ainés,
parcelles d'éternité, trop souvent oubliées.
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Commentaires
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Posté le 23/03/2011 à 10:01:00
Loin des yeux mais jamais loin de mes pensées quand j'écris; l'amitié ne meurt jamais. Elle devrait se reconnaitre. | |
stef31 |
Posté le 23/03/2011 à 12:50:51
Wouahhh Merci Steffffff je suis tout émue ! Comme tu le dis, une belle amitié ne meurt jamais...Merci encore pour ce très beau poème ! je t'embrasse très très fort Louann |
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louann |
Posté le 23/03/2011 à 17:24:25
très mignon "le petit peuple des fées au creu des ruines" | |
angelique |