Pendant quarante jours et quarante nuits,
La loi était en elle, et moi à sa merci.
J'ai dit à son Dieu, parfume-la d'abord.
Oint son corps et offre lui l'aurore.
Car moi, je ne sais pas, je ne sais plus.
Je n'ai que honte, je n'ai que cris ;
De déesse, elle est devenue sorcière,
De prince, elle m'a fait tierce lumière.
Depuis, je luis dans les vagues
Et compte les incompris.
Je revois sa peau, rêve de son silex ;
Sculpte ses rondeurs, qui mènent
Je le sais aux affres et aux bonheurs.
Délivre-moi donc du mal
Ou abandonne-moi.
Ses lances qui m'atteignent
Sont plus dures que supplices
De Tantale…
Alain, 19 mars 2012
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Écrit par spock27
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
de Jiddu Krishnamurti Catégorie : Triste
Publié le 19/03/2012
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Commentaires
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Posté le 19/03/2012 à 21:22:24
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Plus je te lis et plus grandit mon admiration. Magnifique poème qui remue le ventre. Bravo et surtout merci. |
Iloa Mys  |
Posté le 20/03/2012 à 03:14:35
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Je trouve certaines formules particulièrement osées comme "je ne sais pas, je ne sais plus "ou encore "délivre-moi donc du mal" mais vu la qualité du reste, elles ne font que sublimer l'ensemble, tu peux te le permettre. Mes respectueuses salutations. |
Vladz  |
Posté le 20/03/2012 à 07:31:37
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Très bien écrit . Les épreuves de l'amour tournent parfois aux supplices. |
| TANGO |
Posté le 20/03/2012 à 08:12:38
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ça fait très mal....puis un peu moins et....enfin ! un jour plus du tout. Je te souhaite ce jour. bonne journée poète. |
| Axelle14 |
Posté le 21/03/2012 à 16:39:00
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Très beau ce poème, il dégage une vraie sensualité, j'aime beaucoup :) Bonne continuation. |
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