Les fières hirondelles bravant les fines bruyères,
Sillonnent nos têtes, lavant au levant des souvenirs
Les tapis des glycines qui nous mènent aux bêtes
Et aux cours ; que demeure ce qui doit demeurer
Et qu'à tes pieds, l'on dépose assez de pétales
Que pour couvrir toutes les dalles de nos espérances.
Qu'il est brave, qu'il est dur
D'espérer encor'
Quand, de tous temps,
Les embruns se font mortelles morsures.
Vous prenez les fruits à pleines mains,
Les paniers d'osier passant aux coins des tables,
Etes-vous vraiment d'ici…
Cette langueur qui nargue, qui rend sot,
Je n'ose lever les yeux.
Il est des soleils qui jusqu'à la mort
Vous ferait chavirer.
Alain, 14 mai 2012
Écrit par spock27
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
de Jiddu Krishnamurti Catégorie : Amour
Publié le 14/05/2012
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Commentaires
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Posté le 15/05/2012 à 09:22:42
Magnifique et très émouvant. Bisous |
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Shenendoa |
Posté le 15/05/2012 à 15:01:16
J'adore, très beau, merci Alain | |
Naoned |
Posté le 15/05/2012 à 20:10:09
Celui-là est vraiment magnifique, j'aime beaucoup ! :) | |
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