Lorsque je te vis, je revis la gerbe et les lumières,
Les fleurs qui s'évanouissent dans les étincelles
Et le voile de leurs parfums, pareil à un foyer vermeil.
Lorsque j'ouïs les mélopées hors du sanctuaire,
Je sus alors qu'il y avait là matière à espérer,
Hors le glaive qui un instant se pose ;
Se déploie, d'abord enfouie sous les vapeurs,
Un éveil qui tel le genêt s'offre à la paume comme velours.
Tel on se déleste de ses rêves, tel on entre dans la vie.
Sourde piété qui ravit, fière et altière, la femme
Qui en son sein enchâsse un soleil magnifique
Afin que l'on s'y repose.
Les murmures parlent bel et bien d'un éclat glorieux ;
Mais oh toi, le jeune qui n'a jamais chut !,
C'est ta simple et nue existence que l'on dévoile,
C'est d'elle que l'on se désaltère !
Alain, 2 février 2012
Écrit par spock27
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
de Jiddu Krishnamurti Catégorie : Amour
Publié le 02/02/2012
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