Toutes teintés de noirs, même sous la lumière….
La pièce semble endormie, l'horloge prend froid.
Les aiguilles avancent dans la difficulté…
Le temps semble vouloir s'arrêter.
Les soupirs s'en balance, et les tiroirs se ferment.
Bientôt un drap blanc couvrira l'endroit.
Et c'est pour nulle part,
Que mes pas chevaucheront les terres battus,
Les cailloux incessants,
Et le bitume à l'odeur puante.

Tout semble teinté, sous cette nuit
Qui s'éveille dans un étrange sommeil.
Les pupilles réactives au bruit sourd
D'une bicoque qui s'ennuie
Dans le silence de ces bois
Qui s'étire de fatigue.

Tout partira,
Sur un nouveau sourire.