J'étais là assis, à même le sol, comme un enfant tordu de douleur,
Comme un chien battu et mort de peur, sur cette terre nourricière.
Sifflaient au dessus de ma tête, une pluie d'acier rouge, en fureur.
Curieusement, mes pensées, pour toi, depuis, le nid de cet enfer,
Firent jaillirent, une peine sans commune mesure, de mon cœur.
J'étais là assis, à même le sol, enroulé autour, de mon fusil de fer,
Comme si je tenais, tout ce qu'il restait de moi : la foi, une lueur.
Ils nous disaient d'être braves et forts : le décor c'est le calvaire.
Pas d'horizon à l'horizon, pas de soleil : la fange efface le bonheur.
Des corps virils et pensées infantiles, mariés à madame la guerre,
Elle, qui nous emmène, vers ce dernier voyage, qui est, l'horreur.
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Commentaires
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Posté le 24/01/2012 à 17:22:21
La vie est pleine d'horreurs , mais nous sommes obligés de voir les bons cotés pour continuer Bien pensé et bien dit |
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coeur.de.saphir |
Posté le 24/01/2012 à 18:24:28
La forme densifie les idées. L'évocation semble claire et désigner une époque redoutable entre toutes. Je parie que fusil de fer était un Lebel. | |
Lapsus |
Posté le 25/01/2012 à 06:58:55
Toutes les guerres sont terribles à supporter . Je suppose que c'est terrible quand on est un acteur au premier rang . J'ai aimé ta de scription . Le sujet est hélas inépuisable . | |
TANGO |