Elle rode dans l'espace comme une ombre noire,
Glace tout ce qu'elle touche de son perfide regard.
Elle froisse l'air, comme l'on froisse une âme,
Se donne des airs possessifs de grande dame.
Personne ne veut d'elle, pourtant elle tend sa main
A chaque fois qu'elle veut assouvir sa faim.
On la sent partout à la fois et nulle part.
Dans l'angoisse, l'on se dit qu'il est trop tard.
Dans ses yeux l'on se regarde et elle se pâme.
Nous voire nous débattre « futile bouquet de flamme »
Et l'éteindre pour qu'il n'y ait pas de lendemain
Tel est son désir dans son règne souverain.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de singer64 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 30/05/2012 à 19:36:36
Triste sujet mais bien écrit. | |
PATGUI |