La nuit, ce tableau de lumière m'obsède.
Coupable, de mes sens en effervescence,
De ces images volées, il faut que je cède.
Rideaux légers et corps en transparence,
Font de cet instant, un superbe privilège.
La soie, glisse doucement sur son corps.
Comme la rivière épousée par ses berges,
C'est un dessin parfait, fondu dans ce décor.
Au diable les détails, pour cela il me suffit,
De laisser mes subtiles pensées, divaguer.
Dieu tout puissant faut-il que je sois puni,
De jouir de ces images angéliques volées ?
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Commentaires
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Posté le 28/12/2011 à 06:56:50
Y a pas à dire, une fenêtre sur cour fait parfois entrevoir des paysages fantasmagoriques. Fantasme est un mot tellement personnel que même les grammairiens n'ont pas réussi à s'accorder sur son orthographe. Alors, joli phantasme ! |
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Lapsus |
Posté le 28/12/2011 à 07:22:13
J'ai écrit quelque chose de très voisin il y a quelque temps... Je conviens qu'un certain malaise s'installe surtout quand on croise la voisine un peu plus tard dans la rue . |
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TANGO |
Posté le 28/12/2011 à 07:54:29
J'en conviens, le phantasme entretient l'érotisme ..il est vrai qu'un corps nu deviné derrière un rideau, génère plus "d'émotions" que des seins nus sur une plage ..l'évocation vaporeuse et troublante est réussie. salut poète | |
samar_ziko |
Posté le 28/12/2011 à 17:11:29
La dernière voisine de cour que j'ai eue s'habillait avec le même tissu que ceux des doubles rideaux qu'elle aurait pu mettre à ses fenêtres. j'ai espéré pour qu'elle décide de déménager ce qui est arrivé mais on sait ce que l'on quitte et j'ai eu le droit à un grand voisin barbu qui mattait ma femme qui elle s'habille plus léger J'ai donc décidé de corriger ma longue vue, jeté mes jumelles et fait sceller mes volets et me suis largement contenté de regarder ma femme. les fantasmes sont revenus lorsque j'ai appris que le grand barbu n'était que le grand père de la locataire que je croise maintenant dans les couloirs de l'immeuble. Elle elle s'habille avec des rideaux en soie et j'en suis presque à regretter les doubles rideaux. phantasme quand tu nous tiens. |
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PATGUI |