"je n'ai pas envie de te perdre", "j'ai peur de te perdre". Cette phrase merveilleuse qui réduit l'autre à un trousseau de clés ou une paire de lunettes. Comme si sans l'autre on ne voyait plus... Comme si sans l'autre on ne pouvait plus ouvrir de porte. Comme quoi l'amour a son côté matérialiste.
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Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Citation
Publié le 15/01/2022
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Commentaires
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Posté le 15/01/2022 à 23:02:52
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Parfois on perd les gens qu'on aime et pas ses clés. Et puis, des clés on peut toujours avoir des doubles mais pas des gens. |
Iloamys  |
Posté le 16/01/2022 à 08:14:04
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Ramener l'amour à un trousseau de clés... Même si il y a penetration dans les deux cas, l'un semble être un supplice, un dévouement , et d'un point de vue shakespearien c'est quand même plus beau. |
Jal  |
Posté le 16/01/2022 à 10:52:55
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Bonjour, Matière à Réflexion .. :) Tenir à Quelqu'un ou à " Certains Objets " ont parfois quelques similitudes .. il est bon de s'interroger sur le Pourquoi, le Fond .. Il est des Objets liés à des Etres précieux .. Perdre l'Un, c'est perdre un Bout de l'Autre !!! LyS .. |
| Lys-Clea |
Posté le 16/01/2022 à 13:23:24
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Je pense que c'est ce mot perdre qui me fait penser à quelque chose de matérialiste. Si j'utilise ce mot pour un être cher, "par exemple ma mère qui est décédée". J'ai pas perdu ma mère, elle n'est juste plus là, en ce sens ce n'est pas quelqu'un de perdu puisqu'elle n'existe plus. C'est une absence, quelque chose qui n'existe que dans ma mémoire. Mais je n'ai pas perdu un être cher, cet être à simplement cessé d'exister. Après on peut perdre de vue quelqu'un, mais encore là, c'est les yeux qui ne voient plus, où ne savent plus... Mais ce perdu de vue existe toujours ailleurs. Donc il n'est pas vraiment perdu. Quand on me dit, je t'ai perdu, je me sens comme une paire de lunette et non comme une absence. Alors que sommes nous, une présence perdue, ou une présence qui manque... |
| silencieuses59 |