Chrysanthème fané
Sonné d'effroi je déraisonne et reste coi
Subissant une réalité de pourquoi
Quand la joie d'exister sonne faux comme une vieille cloche
Instable équilibre qu'un fil qui s'effiloche
La trotteuse de l'horloge a cessé de fonctionner
Le pendule s'est volontairement immobilisé
Quand un instant devient une éternité
Que seuls les souvenirs font face à la vérité
Aucune larme ne peut nettoyer une telle tristesse
Même un péché d'orgueil mérite d'être pardonné
Quel geste délirant émane d'une telle détresse
Pour pousser un être sage dans l'abîme attiré
Quelle lourde blessure annihile le pouvoir d'aimer
Au point de renoncer à son propre paradis
Et ne plus croire à la préciosité de la vie
Lançant en fumée son bouquet de chrysanthème fané
A éric
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Écrit par sacharles
Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.
Catégorie : Amitié
Publié le 27/06/2017
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Commentaires
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Posté le 28/06/2017 à 22:35:32
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Beaucoup d'amertume...votre poème est très joli. La deuxième strophe, j'adore ! |
suane ![]() |