A toi, mon cher ami, je te livre mon coeur,
Ma pensée vagabonde accouchant sans douleur,
Des vers et des rimes qui viennent doucement
Pour former un poème comme un enfantement.

Rêveuse et pensive, regardant le passé
Espérant l'avenir que j'osais magnifique,
Pourtant découragée par ce monde cynique,

Je me remémorais quelques instants si beaux,
Que, pour ces instants là, j'en oubliais mes maux,
Mais, des instants cruels revenaient au présent,
Me crucifiant le coeur et me brisant les os.

O toi, mon cher ami, mon interlocuteur,
Donne-moi la gaieté, donne-moi le bonheur
Pour que ma plume coure dans un joli sourire,
Comme un chant radieux joué sur une lyre,
Je restais pessimiste de notre humanité.