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Je pose ma tête, je quitte ce monde,
Tu restes immobile et vide, tu t'entêtes ;
Je t'en veux presque, quelle mère immonde !
Je ferme les yeux, repose mon esprit,
Tentes de t'accepter dans ce monde que tu fuis.
Je te parles, te supplie, pour ne plus te refuser :
Tu lèves la tête, tu restes sourde, tu es aveugle et ne dis rien.
Le monde tourne et tourne, autour de ce vide que tu crées,
Dans ce rien d'autisme, dans lequel tu survis.
Immobile, tu respires a peine quand tu me voit,
Car même lorsque souffles ma vie, elle renvoie a toi.
Mais si tu oublies le monde, Si jamais tu m'oublies,
Dans mes songes avec toi, je reste ici.
Pour que si jamais tu pleures, si jamais tu souries…
Le monde s'arrête sans heurt et peut-être, l'espace d'une nuit,
L'éclat de ton rire mon enfant : les battements de ton cœur.
Mais lorsque j'ouvre les yeux
Le monde n'a pas changé, tiède et brumeux.
Je te vois petit ange aux yeux vides,
Dont les rires sont illusoires, les illusions inutiles,
Et le monde redevient monde, il redevient le même.
Tout devient froid, triste comme une fin colorée d'automne,
Tout deviens TOI que j'aime, Mademoiselle Personne.
Écrit par robkova
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine ...mais pour l'univers rien n'est encore sûr.
Catégorie : Amour
Publié le 02/05/2008
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Très beau poème . Ce mélange d' attachement et de détachement est très beau . |
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Milouse |