tu cherches ta poupée, dans ta chambre en fouillis
ton univers de fée ou tu te réfugies
là où tout n'est que rose et contes pour enfants
là ou toutes ces choses ne sont pas pour les grands
tu la retrouves enfin, aussi perdue que toi
et tremblante est la main qui la mène à tes bras
mélange de tissu au salé de tes larmes
tu n'sais pas, tu n'sais plus, même user de ton charme

pour qu'tes parents en bas, ne se disputent plus
arrêtent le combat, car toi tu n'en peux plus
toi tu es si fragile, ils ne comprennent pas
qu'leur colère imbécile, les éloigne de toi
allongée sous le lit, ta poupée contre toi
seul'ment si peu de vie et tell'ment de tracas
tu n'as pas six printemps et c'est déjà l'hiver
dans ton coeur d'enfant tu apprends la colère

tu apprends à souffrir, mais c'est tell'ment de poids
sur tes pauvres sourires et sur tes maigres joies
tu voudrais bien hurler, mais tu ne le peux pas
tu ne peux que pleurer, d'une toute petite voix
pourtant tu te souviens, ces jours de tant d'amour
où pas un seul chagrin, ne voilait ton velours
où chaque journée finie, était flot de tendresse
où tes parents unis, se comblaient de promesses

ce bonheur éphémère, un jour c'est envolé
avec le petit frère dont tu avais rêvéù
car sous ton lit cachée, tu aurais eu la force
pour le protéger, de briser ton écorce
soudain la porte s'ouvre, dans ta chambre des pas
tes parents te découvrent, sous le lit cachée là
il y a des larmes au ciel, des yeux de ta mère
oh mon dieu qu'elle est belle, quand passe la colère

ton père lui ne dit rien et cela te fait peur
tu sens que ton chemin, s'éloigne de ton bonheur
tu comprends dans un cri, que vous n'serez que deux
à faire sourire ta vie, si ma foi tu le peux
mais tes parents en bas, ne se disput'ront plus
fini est ce combat, tu ne pleureras plus
car tes parents en bas, ne se disput'ront plus
oui mais toi maintenant, tu ne souriras plus.....