Un enfant s'écrie regarde
Là-haut un banc d'oiseaux
Me rappelle être dans la peau
D'un quidam par terre, qui erre
Parmi la foule qui m'indiffère
Face aux têtes de minerves
Droit devant, aux vents navrant
J'irai seule le long des trottoirs
Là où les chiens en laisse aboient
Au moins ils savent trop pourquoi
De froid, trop tristes d'être attachés
Sous mes pieds les feuilles délivrées
Au soir je rêve du grand Sahara
Là-bas, aucune route de tracée
Liberté, et plus d'impôts à payer
Adieu pour la prospérité, s'en va
Ici, les gens pauvres savent sourire
Sous mes pieds le sable s'enfuit
Au milieu des vignes alignées
Je cueillerais les grappes violettes
de mains nues, au lever du matin
Jusqu'à oublier l'étoile chagrin
Loin des querelles de bagatelles
Sous mes pieds la terre en tire aile
Sur la banquise vivent les manchots
Ils sont doux comme les agneaux
Ne jouent pas au claque beignet
La loi du plus fort n'est pas bien née
Le silence du blanc infini s'écoute
Sous mes pieds la glace s‘écoule
Je relirai la vie des goulags
M'imprégner du noir frima
Des 'humains mis à genoux
D'une vie plus jamais debout
Enterrer tous mes soubresauts
A jamais d'états d'âme, d'un jour,
Ramie
Écrit par ramie
LE RESPECT est le compagnon vital de l'amitié et de l'amour.
Catégorie : Divers
Publié le 07/11/2011
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Bonsoir Ramie, C'est un poème lumineux comme une ampoule de 60 watts, bouleversant comme un ouragant, fort comme un whisky-coca mal dosé, sinueux comme un scoliose, fort comme Laure Manaudou. Puissant mais délicat, frais mais ardent, juste mais flou, immense mais modeste. J'applaudis de mes deux mains moites. |
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Roman-tics |
Bonsoir Roman tics Merci pour vos beaux mots, contrairement à moi Je m'endurcis à travers un écrit mais ce n?est pas vrai, je ne fais qu'extrapoler pour m?alléger, Mais la vie est belle et il suffit de la regarder ainsi, tout en n'étant vivant, loin parfois de son nombril Bien à vous |
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ramie |
beau chapeau en tout cas ! | |
poetaillondebazar |
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