Mon enfant, ma muse, mon innocence,
Toi qui hante mes rêves et émoustille mes sens,
Qu'attends tu pour me rejoindre dans notre nid d'amour,
Où seules rimes et charmante poésie pourront y avoir cours.

Ce pays je te l'ai déjà conté,
Tous les oiseaux y chantent hiver comme été,
Et les fruits qui y croissent sont si délicieux,
Que les larmes par mégarde y perlent à vos yeux.

Allongés tous les deux sur le sable si fin,
Nos deux corps en symbiose et ne faisant plus qu'un,
Nous goûterons alors aux bonheurs éphémères,
Avec comme seuls espions le soleil et la mer.

Pourquoi hésites-tu, tu peux me faire confiance,
La vie toute seule et si amère et rance,
Qu'il faille la partager pour lui trouver un goût,
Avec un inconnu qui veut te donner tout.