Arrêtez vous, arrêtez de passer
Ce corps allez vous enfin le regarder,
Vous qui me connaissez
Vous n'avez rien remarqué ?
Oui je suis en train de rigoler
Oui je suis en train de m'amuser,
Mais aussi en train de me détériorer
Mais aussi en train de me tuer
Si vous saviez comme je vous hais
Vous me donner envie de gerber,
Arrêtez de vous cacher la vérité
Je suis bien en train de sombrer
Arrêtez vous, arrêtez de passer
Ce corps allez vous enfin le regarder,
Vous qui me connaissez
Vous n'avez rien remarqué ?
Je vais finir incinéré
Et vous être en train de vous marrer,
Jamais vous ne pourrez plus rigoler
Je vais finir pas vous hanter
Mon corps ne cesse de crier
Je vous supplie de l'écouter,
Mon coeur ne cesse de saigner
Je ne peux l'oublier
Arrêtez vous, arrêtez de passer
Ce corps allez vous enfin le regarder,
Vous qui me connaissez
Vous n'avez rien remarqué ?
Je n'ai pas pu vous appeler
Je ne pouvais pas vous expliquer,
Alors je me suis mise à me droguer
Tout doucement à me consumer
Tous coupable vous serez
Tous je vous condamnerai,
De m'avoir abandonné
De ne pas m'avoir sauvé
Écrit par pichounne
La vie vaut t'elle l'a peine d'être vécue?
Oui il faut se battre et aller chercher le bonheur sans jamais se laisser abattre par les obstacles Catégorie : Triste
Publié le 24/03/2011
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très joli poème très triste | |
angelique |
Merci angelique. | |
pichounne |
Hum... C'est très beau dans la forme... mais le fond me colle de méchants frissons dans le dos. Est-ce autobiographique? |
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Dehorian |
tu sais, on ne croit que ce qu'on voit, afficher un sourire alors qu'on va mal, ça trompe tout le monde et pourtant, crois moi, il y a toujours de l'aide quand on demande | |
philomène |
Merci de ton commentaire dehorian. On ne peut dire que c'est autobiographique mais... Merci de ton commentaire philomène. Je pense que quand on veut savoir on le peut. |
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pichounne |
Ce poème m'a bouleversée et émue, je sais que lorsque l'on veut cacher ses douleurs on peut le faire très bien...Car les gens n'aiment pas les larmes, ils préfèrent voir les sourires et les rires ! Mais, il faut savoir extérioriser ses peines et ses maux pour les soigner... bisous Louann |
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louann |
Merci louann pour ton commentaire. | |
pichounne |
Un vrai cri ... un appel au secours émouvant !... Je te connais un peu, mais je pense que cet appel s'adresse à un cercle plus restreint, familial peut-être ? Bises ma Pichoune ... Si tu as besoin, tu sais ... |
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Nighty |
Merci beaucoup nighty pour ton commentaire. Un appel je ne sais pas, un gros coup de blues qui persiste c'est sur. |
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pichounne |
coucou pichounne . je trouve ton poeme tres touchant d autant plus que je suis passé par l enfer de la drogue. et ton poeme me parle car c est tout a fait exact que quand on se drogue c est un appel au secours et un suicide a petit feu. bisous. | |
sensible raphy |
Merci sensible raphy pour ton commentaire. | |
pichounne |
Tu as la sensation que tout ton corps se ronge, peut être est ce la cause de ton silence ou de l'incompréhension d'autrui? voulais tu simplement une oreille que tu n'as pas eu? Je suis les mots sages de Philo, parfois il suffit de demander un peu d'aide et ça apaisera bien des rancœurs. Bisous ensoleillés du matin, je t'envoie un de ses rayons, le plus beau. |
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JB |
Poignant. Pourtant il y a tant de choses à faire avant de sombrer dans la drogue . Je comprends qu'on puisse être désespéré pour toutes sortes de raisons mais c'est possible de trouver du réconfort comme par exemple en faisant partie d'associations caritatives ou non . Il faut parfois faire la démarche d'aller vers les autres pour reprendre goût à la vie. Bisous | |
TANGO |
Un cri de désespoir bouleversant, une souffrance intolérable...L'écrire est un premier pas, et comme l'exprime si bien Tango chercher du réconfort auprès d'associations Un long cheminement... Ton poème est bien écrit et très émouvant Bises Pichoune |
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Aigue marine |
Merci à tous pour vos commentaires. Ne vous inquiétez pas je ne me drogue pas. |
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pichounne |
je te serre sur mon abondante poitrine ,,, mon fils parti de l'Autre côté était un artiste et un écorché vif comme toi il n'était pas tout à fait de ce monde et fut rarement heureux je ne m'en console pas,,, | |
flipote |
Merci flipote pour ton commentaire. | |
pichounne |
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