Dans l'insouciance de mes désirs, les clairons font éclore les narcisses par un matin de mars.
La guerre est au rendez-vous en armure d'étain, tandis que les velléités des cormorans à vider les rivières de poissons relèvent de la cupidité psychotique.
Le cheval fièrement mis en valeur par un siège réhausseur, sort maintenant du cadre orné de dorures du second empire.
Napoléon ne contiendrait pas son désarroi de voir ainsi l'empire démantelé.
Il faudra quelques violons pour continuer à bercer le peuple télévisé de la tête aux pieds.
Pas de soucis, les tyrans de la pensée humaine finiront bien par remplir leurs caddies de dérivés pétroliers.
Affublés de polystyrène, les corps seront alors dociles à soumettre à un ordre immoralement établis.
Sous les mèches de tungstènes, les murs se perforent. A l'artisan de choisir la couleur des chevilles : bleu ou rouge.
A temps que faire qu'elles soient harmonieusement réparties sur la façade plâtrée éphémère.
Tant de mépris pour le peuple me rend révolutionnaire.
Dans le laboratoire souterrain, les éprouvettes contiennent pourtant les antidotes du poison mortel.
Écrit par philou
Crise du grand large pour marin dantesque...
Catégorie : Amitié
Publié le 08/03/2009
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