Quand le jour aura effleuré ma main
Et que délivrance sera le matin

Quand tes yeux auront caressé mon corps
Alors que je dors encore

Quand la nuit sera notre refuge
Et que sera fini le déluge

Quand ta main retiendra la mienne
Et que dans un souffle se taira ma peine

Quand nos cœurs auront clamés
L'amour dans toute leur beauté

Quand mon âme chavirera de douceur
Et que nos souffles s'offriront leur teneur

Tu m'auras alors enfin délivrée
De l'étau qui m'enserrait

Cette peine dont souffrait mon âme
De ton absence qui m'est profane

Et je t'offrirais les sillons des nuages
Les vents les marées les fleurs sauvage

De mon jardin garni de candeur
Celle dont ne se délivre pas mon cœur

De toutes les saisons de la tendresse
De l'automne qui nous caresse

Cette étoffe de la splendeur
De tous les après de ma douceur

Viendront se coucher tous les rois
Et les guerriers d'autrefois

Pour déposer leurs armes à mon seuil
Et se délivrer de leur orgeuil

Pour m'autoproclamer reine
De ton cœur et je me fais tienne