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Lors de mes nuits insomniques
Où s'entremélaient nostalgie et voulue solitude
Me baignant de mes inde scriptibles génétiques
Je te façonnais comme une poésie romantique
Je te savais venir à l'avenir
Je te savais telle que tu parviendrais
Lauriane il y a des esprits
Qui ont trépassé toutes logiques
Toute rationalité
Et de ces interminables nuits
Ouvertes à ses inspirations
Du pavillon de sa solitude
Je te naissais des firmaments
Je te façonnais à la vie
Je te savais t'obtenir à l'avenir
A l'inspiration qui te perfectionnait
Et de cette idéalisation des désillusions
Comme la chute d'un ange
Tu apparaîtrais comme une excudescence
Du poète, te transcendant
A la lumière des paradis artificiels
Au fils de ses vers si mélancoliques de Monceau,
De Milly, de Montculot, ou de Saint Point
Que je parcourais tu devenais à la vie
Bien hors du temps de ta conception
Bien hors du temps de ta naissance
Je te savais, le 6 décembre Lauriane
Le train m'amenait vers toi
J'attendais ce signal du téléphone
Nous ne sommes pas du commun hasard
Mais dotés de cette mystérieuse génétique philosophale
Le temps a été long depuis ce 6 décembre Lauriane
Ce 6 décembre où ma fille Julia décédait
Ce 6 décembre où tu me laissais désespéré
Ce temps a été long pour qu'enfin nous nous retrouvions
La où la vie nous avait séparé
Écrit par patrick de tabutaud
la mélancolie c'est le bonheur d'être triste
Catégorie : Triste
Publié le 11/10/2015
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Il y a beaucoup en cette personne, révélé dans ce poème complexe...comme la vie qui nous enserre... | |
coolwater |
Merci pour ton commentaire très révélateur | |
patrick de tabutaud |