Ta présence qui m'épanouissait lors de nos promenades
N'est plus qu'un souvenir
Ton sourire d'enfant me manque tant que le temps m'épuise
A m'anéantir
Ce marronnier autour duquel tu aimais autant courir
N'est plus qu'une façade
Ces parcelles de verdure de Bruxelles où tu aimais te divertir
Se volatilisent
J'entends tes mots, je réalise tes désirs, je cours derrière toi
Tu souris, tu es joyeuse, je le vois dans ton visage
Je te pousse assise sur cette balançoire où parfois
Ton regard lève les yeux vers les nuages
Pour apercevoir au loin un avion
Disparaissant petit à petit dans l'horizon
Comme une illusion
Qu'adviennent les murmures que tu me chuchotais
Et cette main qui ensoleillait la mienne
Devant ces jardins écologiques qui t'émerveillaient
Ce ne sont plus désormais que des images qui me parviennent
Dans cet abîme qui me pénètre
En attristant mon être
Depuis ce jour où je suis parti
C'est comme s'il n'y avait plus de vie
Le soleil d'hiver ne m'apporte pas la chaleur
Car ton absence m'irrite le cœur
Dans mon environnement qui se ternit
« Encore, encore » ces expressions que tu m'exprimais
Je les éternisais en les repoussant à la limite
Du temps qui disparaissait, et s'écoulait trop vite
Tu es loin si loin que le vide m'envahit désormais
Par cette tristesse d'un soir
Ne me viens même pas l'espoir
De pouvoir dater à te revoir
Comment est-ce possible de vivre
Tous ces jours sans toi qui m'enivrent
Puisque je t'adore ma fille
Écrit par patrick de tabutaud
la mélancolie c'est le bonheur d'être triste
Catégorie : Amour
Publié le 09/03/2014
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