Oraison funèbre.
Le crépuscule tombe et près du cimetière
Des ombres se profilent fantômes échappés
Des allées où les tombes en lettres majuscules
Livrent le nom de ceux que nous avons aimé.
Le silence ...nappe d'un funeste brouillard
Les cyprès imposants gardiens des sépultures
Dressés comme des mâts de vaisseaux dans le noir
Qui auraient fait naufrage en perdant leur voilure.
Les oiseaux de nuit hululent , se répondent
Parfois un feu follet s'échappe de l'âme d'un défunt
S'élève puis s'éteint sur le sol où abondent
Des lucioles furtives au cœur des marbres bruns.
Dans ce jardin la mort a élu domicile
J'aime imaginer que reposent en paix
Ceux qui nous ont laissé l'empreinte indélébile
De la douleur diffuse qui ne se meurt jamais...
Écrit par pat
le baiser sur la bouche est la meilleure façon de se taire , en disant tout!
Catégorie : Divers
Publié le 30/12/2015
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Commentaires
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Posté le 30/12/2015 à 01:46:12
Très beau poème, et intense "La douleur infinie de celui qui reste Comme un pâle reflet de l'infini voyage Qui attend celui qui part" Pierre Bottero |
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Poesie nocturne |
Posté le 01/01/2016 à 15:25:09
La douleur qui ne semeurt jamais... Vrai | |
Odile sire-hervieux |