La calomnie de mes mains
Ne cesse de chercher le fil
Du destin fragile
Qui constitue votre chemin
À l'harmonie si fine
Que de ma main infâme
J'ai eu l'audace d'effleurer
Souhaitant avoir
La chance de m'enflammer
Au délicat toucher
De votre brasier Inodore
Qui semble dépourvu de fin
Si bien que je me sens éclore
Tant et si bien
Que ma peau calcinée
Tombe en lambeaux meurtries
De chair flasque
Peu avenant, je vous tends la main
Et aie l'horreur de voir la vôtre
Se retirer dans un cri d'horreur poussé
Par vous, ma douce moitié
Mais la mort vous effraie-t-elle à ce point?
Elle est bien douce pourtant,
Qui de ses mains chatoyantes
Est venue m'emporter
Si loin que même vous
Ne pouvez m'atteindre
Ne voyez-vous pas ce que vous m'avez causé?
La mort et bien au-delà,
La perte de ma beauté!
Oh, mais ne vous en tracassez-pas!
Rien n'est plus aisé que de mourir jeune,
Car le souvenir qu'on laisse à la vie
Ne sera point celui d'un visage flétri
L'on reste à jamais et dorénavant,
Radieux et éclatant
À l'image de nos vingt printemps
Mais, vous, ma fleur d'automne
Vous qui renaissiez avec le temps
L'horloge de la jeunesse a sonné
Et vous voilà bien dépourvue
De toute beauté ou d'ingénue
Qui saurait vous rehaussez
Mais, ma foi, vous tapez du pied!
Puérile personnage!
Voilà la tendre enfant blessée
Qui se cache sous votre masque
Allez, très vite, rejoignez-moi,
Rien n'est plus beau que d'être chez soi
Car au contact de la mort,
Vous, douce fleur flétrie
Vous recommencerez
À croître et pousser
Telle la splendeur de la vie
Et bien avant le gong sonore
Nous serons réunis
Écrit par paruredesang
on ne feint jamais aussi bien un sourire que lorsqu'on est sur le point de craquer.
Catégorie : Amour
Publié le 19/02/2012
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