L'enfant feuille se meurt
et pend aux branches de sa mère
Le souffle de l'Afrique
pose sur lui la sécheresse
l'enveloppe de la chaleur
du désert meurtrier
les mouches patientes
regardent le festin se préparer
enfant sans lumière
ne joue pas dans la rue
clarté lunaire ton linceul
enveloppe le corps affamé
d'un enfant oublié
par les hommes blancs
qui regardent leur culpabilité
qui s'effacera après le dîner...
Écrit par p'tite fée
pourquoi s'encombrer la tête avec des souvenirs que l'on transforme en désir et en rêve, quand la vie sait quoiqu'il arrive bien vous faire redescendre sur terre... les rêves ne servent à rien si ce n'est à souffrir.
Catégorie : Triste
Publié le 12/01/2012
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Commentaires
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Posté le 12/01/2012 à 11:14:12
Je suis émue et sans mots ...la pensée étant un geste admirable ...mais pas suffisante malheureusement ...merci !! J'ai un petit poème sur le même thème ... Amitiés |
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Yuba |
Posté le 12/01/2012 à 11:44:25
en effet nous voici à écrire des choses de vie trop dures mon texte est un souvenir d'enfance jamais effacé.... tu parles si bien ici de la mère qui tente de sauver son enfant, et je te parle de l'enfant qui tente de survivre dans ses bras... complémentarité des pensées. |
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p'tite fée |
Posté le 12/01/2012 à 12:16:38
J'ai aimé particulièrement : enfant sans lumière, qui ne joue pas dans la rue... Bonne continuation ! Roger |
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rogertibbart |
Posté le 12/01/2012 à 14:55:36
Beau texte qui pourrait être un préambule à un débat sur le fond.Pourquoi? | |
TANGO |
Posté le 12/01/2012 à 15:18:10
enfant sans lumière ne joue pas dans la rue, un enfant qui joue à la marelle est un enfant heureux qui rit qui dégage une lumière, ici on ne voit pas les enfants d'afrique afammés jouer sur nos écrans de télévision les rues sont juste animée de silence impudique... tango oui on pourrait en faire un débat, mais... où cela nous mènerait-il. on me dit ampathique et depuis des années, quand je relis mes mots je pleure toujours autant car son image est gravée dans ma tête, cet enfant est sûrement mort depuis mais j'ose rêver qu'il a grandi... mais en même temps il a dû voir mourir les siens, et ça c'est inhumain.... ils sont trois à se tenir au chaud dans mes pensées, cet enfant d'Afrique, cette petite fille du Mexique et ce petit garçon d'Israël, je ne les ai jamais oubliés. |
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p'tite fée |
Posté le 12/01/2012 à 15:28:55
Une si noble pensée pour les enfants de l'Afrique ce continent si riche de potentialité mais qui a fait l'objet de tant de convoitises coloniales Merci pour le partage |
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coeur.de.saphir |
Posté le 15/01/2012 à 18:52:43
Des images intemporelles : la famine du Biafra des années 70 (création de Médecins Sans Frontières en 71) et celle de l'Éthiopie des temps modernes se ressemblent terriblement, une même indignation et un même oubli. Beau texte. |
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