Sous le grand ciel cuivré
Où se frange l'étendue,
L'appel à la prière
A cessé ses clameurs
Le jour a baissé
Dans cette lueur qui vague
Chaque seconde bat
Le son vivant d'un cœur
Courbée sur le silence
L'âme encore ouverte
Hôte insaisissable
Sur les rives intérieures
Sur la mémoire
Sœur qui se souvient
De dieu et ses bienfaits
C'est l'hiver.
Et son regard
Se glisse au dehors
Sur l'image d'une terre
Où le dattier naguère
Fleurissait de sa sève
Sous un ciel
Toujours pur
Aux doux vents
Qui murmurent
Le soleil attend
Aussi sa dernière heure
Derrière l'horizon
Et laisse éclore parfois
Un reflet argenté
Aux rebords des nuages
Dans ce brouillard sonore,
Comme d'une distance
Entre deux êtres,
Un peu du rêve de l'autre
Se délite sans fin.
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Commentaires
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Posté le 10/02/2014 à 12:24:58
Une écriture originale qui mérite plusieurs lectures. | |
Marouette |