Comme ces dunes se fixent
Sans jamais se toucher
D'un voyage immobile
Ce corps doux sableux,
Emporté dans l'instant,
Par ce calme absolu,
Tout chavire d'éternité
Dans ce soir reployé,
Où se figent les étoiles
Un seul regard suffit,
Les mains sur la poitrine
Buvant le calice de l'oubli,
Lors d'une dernière lecture
Dans ses yeux très secrets,
Tel un havre de paix
J'ai pu lire encore un peu,
Malgré ce ciel sombre
Et l'ombre de la lune,
Parmi les visages,
Et tous les paysages
Et les voix familières
Figurant son sommeil,
Qui lui donne la couleur
D'un soir déployé,
Mû d'un soleil noyé,
Qu'elle était mon étoile.
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Commentaires
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Posté le 06/10/2020 à 19:26:36
Ce poème que je trouve apaisant est vraiment très beau Okbanaji, il me laisse comme une impression d'absolu, de sérénité, des instants gracieux dérobés comme ça, simplement... Merci pour ce très beau poème. Poétiquement, Alphaesia. |
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Alphaesia |
Posté le 06/10/2020 à 19:39:23
Merci beaucoup Alphaesia. | |
okbanaji |
Posté le 06/10/2020 à 21:37:23
Bonsoir, Beau ! Pureté ! On se laisse emporter dans cet Infini grâcieux .. on est Ailleurs, divinement bien .. Jolies Touches d'Encre .. Merci du Partage ! LyS .. |
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Lys-Clea |