Salutations
Dans le blanc décorum, un voyant devient vert.
Pour un petit dévers sévit un grand versant.
Aux jarrets apeurés tombe un juchoir glissant
Qui s'évade et s'enfuit d'un vif élan pervers.
Le parcours ravinant, il s'en va, solitaire.
Et dans la queue leu leu, aucun compatissant,
Ça raille, ça rugit le novice gisant.
Serrant les fixations, ça oublie de se taire !
Choisir un art est comme choir d'un tire-cul.
Car celui qui s'astreint à la rude traction,
Débute par l'échec, la honteuse attraction !
Aux yeux de l'avisé, l'amorce est trop ardue,
Ne voyant dans l'essai, son propre essai perdu.
Ce souvenir, pourtant, lui botterait le cul !
og
Écrit par og
Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée
Ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée. N.Boileau Catégorie : Divers
Publié le 01/12/2013
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Commentaires
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Posté le 01/12/2013 à 11:47:48
J'aime, et si cela se réfère à ce que je pense, j'aime d'autant plus. | |
Orpheus |
Posté le 01/12/2013 à 12:31:53
Idem. | |
TheSnake73 |
Posté le 01/12/2013 à 16:17:02
Idem aussi. | |
Balder |
Posté le 01/12/2013 à 18:13:49
Cela se bouscule un peu mais belle lecture et joli son | |
MARIE L. |
Posté le 01/12/2013 à 18:24:55
Intéressante lecture qui ouvre des voies à des suppositions. | |
TANGO |