Salutations
De l'éveil
Les yeux emmitouflés du linceul des larmiers
Ont des cils tels des branches sans vent de palmiers.
Mécaniques fracas du bitume arrosé,
Un rinceur de cassis maquille une rosée.
L'odorat chamarré par l'étreinte lascive,
Transpose les envies, cacosmies de la cive...
L'éminence thénar, dans sa prime extension,
Anoblit les tendons de la mise en action.
Du tréfonds des trachées, la pépie trémousse,
D'une raclure gorgée, fuient les péris rousses.
Les périples prêchés des grands ventres à quai
Ravivent les vigies de leurs hoquets musqués.
Les réflexions se gréent de nerveuses cédules,
Démâtant l'onirique toquade crédule.
Vive épeire opaline agençant une toile,
Doux billet de sortie du guêpier de mon voile,
Laiteux moyeu de la conscience qui s'essore,
Déhiscence ponctuée de ces dolents efforts,
Domptant le sommeil, l'éveil tend et se déploie
Et les saveurs drapées sont ses plus belles proies.
og
Écrit par og
Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée
Ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée. N.Boileau Catégorie : Divers
Publié le 23/09/2010
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og, le moins que l'on puisse dire, c'est que le vocabulaire de cet écrit est d'une grande richesse, mais cela en complique un peu la compréhension, je parle bien sûr pour moi. j'ai lu et relu, je devrai relire je suis trop perdue. mais la lecture en vaut la peine. |
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