Seul le temps passe et s'envole,
La douleur me fige, laisse clouée à Terre,
Il n'y a ni son ni mots,
Qui s'échappent entre mes sanglots.
Rien n'a changé.
Ou alors empiré.
Je m'interdis les romans à l'avenir,
Hypocrites, ceux d'ici bas ne peuvent les ressentir.
Personne n'est jamais prêt
À voir de telles atrocités,
Mon cœur se mélange,
Je suis perdue entre les anges.
Démons purificateurs,
J'attends encore de devenir des leurs,
Le mensonge me dégoûte,
Et la lumière du jour me déroute.
Je hais aujourd'hui
J'ai peur de demain
Je regrette hier ;
Pauvre sous merde.
Je tire des mots en l'air,
M'envoler, ne plus descendre sur Terre,
Parce que plus le temps passe,
Plus au fond de moi je trépasse.
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 22/11/2008
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Commentaires
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Posté le 03/02/2010 à 16:42:04
J'aime beaucoups la dernière strophe. J'espère que le temps apaisera cette mélancolie. Bonne continuation. Mes amitiés, sofia. |
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sofia |