Quand j'y pense, on n'a pas de chance,
Le temps a sur nous tout son pouvoir,
Et ne nous laisse aucune chance,
De nous faire apercevoir,
Une des lumières qui rendent espoir.
Le temps change les gens,
Mais le temps change rarement.
Souvent je crois te voir, t'apercevoir,
Je crois, dans la rue te reconnaître,
C'est juste un rêve qui en moi fait naître
Encore un peu plus d'espoir, de te revoir,
Le plus dure, c'est le réveil,
Quand du rêve je m'éveille,
Et que je me rends compte,
Que ce n'est pas toi en fin de compte,
La je replonge dans le noir,
Jusqu'à ce que le désespoir,
M'enveloppe dans sa brume noire,
Et me replonge dans le brouillard.

Ce brouillard, il résume ma vie,
Je déambule au hasard, ère a l'infinie,
A la recherche de cette lumière,
Qui pourrait me changer d'air.
J'entrerai dans un monde pure,
Ou il n'y aurait plus d'injure,
Mais ce monde la n'existe pas ;
Pour pouvoir franchir ses portes,
Il me faudrait tout une horde,
Pour pouvoir assurer mes pas.
En fait il faudrait que je meurs,
Pour que le parfums de ces fleurs,
M'emplisse de bonheur ;
C'est pour cela que j'attends l'heure,
Ou l'on déclarera ma mort,
Et ou je pourrais enfin décider de mon sort…