Flou crépusculaire,
Tranquillité dans l'air,
Ambiance agréable,
Même la fumée est supportable.
Puis un visage apparaît,
Un visage trop familier,
Surgit dans la foule animée,
Fait ressurgir mon passé.
Le même, identique,
Carrément clonique
Jeune et insouciant,
Trop tôt dans le monde des grands.
Il ne me voit pas
Il ne me reconnaît même pas,
Je ne suis qu'une ados
A qui déjà il tourne le dos.
Il doit avoir 10ans,
Cela fait tellement longtemps,
Il avait à peine 4ans,
Il s'en est passé du temps.
Je le regarde anonymement,
Avec sa petite sœur, jouer gaiement,
Il paraît heureux dans son environnement,
Je me sens mal, je sens mon cœur hurlant
Nous étions des enfants,
Séparés pour des histoires de parents,
Petits et innocents,
Victimes des problèmes des grands.
Famille pourrie par la haine
Qui maintenant déborde de peine
J'ai absorbé tous leurs ressentiments
Et il n'y a plus que mon cœur qui saigne à présent.
Il pleure les absents
Se tait dans sa douleur
Les laissent dans leur nouveau bonheur
Et se vide de son sang…
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 10/04/2007
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