Dans la morosité d'une maison vide, il y a un sanglot.
Un sanglot inconsolable...
Il résonne entre les murs, ils transpercent les fenêtres.
Ce sanglot, tu le connais.
Mais tu n'oses t'en approcher.
Parce que c'est inutile d'en parler.
Ce pourquoi du sanglot, tu ne le connais pas.
Mais tu le devines.
Tu te l'imagines... Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu n'arriveras jamais à le stopper.
Trop ancrer, trop déchirant dans la vie d'une gamine, la tristesse qui pousse les larmes à couler est trop forte.
Ce sanglot est silencieux.
On lui a arraché un morceau de son coeur.
Sa seule partie sur qui elle s'appuyait pour continuer à sourire sous un toit où rien n'est facile.
Ce bout de coeur était cette petite frimousse qu'elle voyait tous les Matins, tous les soirs.
Qui se mettait en boule près de ses genoux.
Qui la suivait partout.
Qui dormait auprès d'elle.
elles avaient établit une sorte de communicatiOn.
elles étaient inséparables.
Mais la mort les a séparées.
Elle est partit.
C'est ce que la tristesse lui dit.
Tu ne saura jamais comment elle se ressent.
Elle ne saura jamais se consoler.
Parce qu'il lui manque un morceau de sa vie.
Quelques photos lui rappellent qu'elle avait un lien avec un animal.
Le plus beau rayon de soleil qu'elle avait chez elle...
Elle voudrait pouvoir y repenser sans pleurer.
Mais tu sais qu'elle ne sera plus jamais comme avant.
Et cette Elle, c'est moi...
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