Il y a longtemps que dehors
Les jours se succèdent aux nuits,
Que le soleil remplace la pluie,
Que l'on vit sur nos morts.
Il y a longtemps que je n'avais pas
Regardé en face un miroir,
Mais alors je ne reconnais pas
Cette personne au regard noir.
A présent je n'aime plus,
Les fables et les bonheurs de légendes,
Ces contes que j'ai tant relus.
Trop naïfs, voilà comment ils nous rendent !
Je regarde dehors et je vois
Trop d'enfants sans foi ni loi
Que la vie a déjà blasé
Et qui les empêche d'aimer.
Et en moi je ne sens
Que du vide, même pas le vent.
Parfois de la colère, la douleur
De mon âme qui se meurt.
Alors j'écris,
Alors je cris,
Alors j'écris,
Alors je cris, j'écris...
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Commentaires
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Posté le 27/11/2010 à 08:07:45
Beau poèms plein de mélancolie bonne journée qu'un bonheur minuscule te réchauffe un peu,,, quand trop ; trop ; je broie du noir ; Cherchant la lueur d'espoir , Je me mers sur la bascule quelque bonheur minuscule: un café bien infusé une caresse du chten pour aller mieux , n'y a rien ou un bon mot partagé,,, |
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flipote |
Posté le 27/11/2010 à 08:20:38
Très beau poème si mélancolique ! Les contes et les légendes rendent peut être naïf, mais moi qui en a été bercée (mon grand père était conteur) je ne le regrette pas ! Si ces enfants sont autant blasés, c'est qu'ils ne savent pas rêver... Amitiés Louann |
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louann |
Posté le 28/11/2010 à 17:50:14
Ton poème me parle tout particulièrement... Suite à un évènement (que je préfère taire) je m'étais promis de ne plus jamais croire aux contes de fées, j'étais brisée et dans un sens ne plus y croire c'était arrêter de rêver... et mourir intèrieurement. Seulement je crois que les rêves doivent perdurer dans ton coeur. Certes la vie n'est pas un conte de fées, elle ne fait pas de cadeau mais ces contes n'allègent-ils pas un peu justement le fardeau de l'existence ? amitiés et bon courage à toi |
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Arige |