Les images défilent devant mes yeux,
Yeux clos et pourtant agités
En cette nuit froide, longue obscurité,
Sous ces si noirs, si noirs cieux.
Un oiseau qui s'envole là haut,
Puis retombe, foudroyé aussitôt,
Un cheval qui hennit, terrifié
D'être laissé seul dans cette immensité.
Vent qui souffle dans les herbes,
Échos de ses voix qui murmurent dans la prairie,
Tandis qu'il s'approche de moi, acerbe,
Avec ce terrible sourire qui me terrifie.
Sursaut, j'ouvre les yeux, brusquement,
En cette douce et tranquille nuit d'été,
Je sens m'envahir ce doux soulagement,
Et je me rendors dans cette paisible obscurité.
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Commentaires
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Posté le 11/11/2010 à 08:43:21
Un bel écrit d'un terrible cauchemar ! Il fait bon d'ouvrir les yeux dans la sérénité de la nuit... Amitiés Louann |
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louann |
Posté le 11/11/2010 à 09:45:55
Mais le cauchemar rôde encore... Tu l'as écarté avec un beau texte. | |
capodastre |