L'on voudrait que notre vie ne soit que de blanc,
L'on se plaint qu'elle ne soit que de noir.
L'on regarde tant nos tourments
Que l'on en oublie nos espoirs.
A trop écouter ses malheurs,
A trop se complaire dans ses pleurs,
On en oublie les joies de vivre
Et l'on ne fait que souffrir.
Si nos douleurs
Sont le prix de nos bonheurs,
De notre vie et de nos instants de gaité
Est-il trop élevé ?
Ce monde n'est ni tout noir,
Ni tout blanc.
S'il existe des tourments,
Il y a aussi des espoirs.
Ce monde est en fait de gris.
Non pas d'un gris triste et horrible,
Mais le gris de l'équilibre,
Le gris de la vie.
Le noir et le blanc,
Se mêlent à tous instants,
Formant ce gris ; tantôt foncé, tantôt clair,
Mais toujours plein de mystères.
Ils marchent main dans la main.
Hier, aujourd'hui, demain.
Le jour et la nuit,
La mort et la vie...
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