Ainsi, Muse malade, tu ne m'as pas oublié !
J'entends tes échos dans les recoins poussiéreux,
D'un cœur qui bat aussi lentement qu'il se croit vieux,
De ta voix affaiblie, je t'écouterai sans ciller.
Ta petite voix céleste, enfant alitée,
Dans mon âme meurtrie, semble soudain réveiller
Des passions endormies, les bourgeons d'un été !
Je te tends cette plume pour y graver un sourire soulagé.
Ce soir je veux traverser le pont,
Sous lequel coulent toutes mes pensées,
Ainsi tous les deux, dans une union,
Embrasser ton chant mélodieux et mes rêves embrumés.
Mais déjà tu me quittes, Muse vicieuse,
Me laissant sur un fin que je n'approuve
Tu n'es qu'une enfant capricieuse !
Un goût amer dans la bouche, je retrouve.
Lo.
Écrit par lo
\" Le poète est un grand mytho qui s\'invente des thèmes pour sourire, pour énerver, pour qu\'on lui dise je t\'aime \" Grand Corps Malade
Catégorie : Divers
Publié le 28/01/2014
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Commentaires
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Posté le 28/01/2014 à 17:42:54
Très bon poème pour nous conter les affres de la créativité ! (enfin, si j'ai bien compris le sens du poème). | |
Bragi |
Posté le 28/01/2014 à 20:01:24
Un grand talent d'écriture ! Des vers fluides où coulent des pensées. | |
coeur.de.saphir |