Quand les mots fuient de mes lèvres
Laisse moi capturer les tiens
Ouvrir des pages de ton bouquin,
me suspendre au bout de ton rêve

Dans le vide de mes riens
Il y a la contemplation
De toutes mes peaux de chagrin
La vie est au dessus de l'horizon

Alors si mes mots s'enfuient
Est-ce qu'il y aura toujours tes mains
Sur mon corps affaiblit,
Se dessine les lueurs de tes matins.

Au creux de mes abîmes
ton sourire à jamais s'imprime
Et dans l'infinité de ton regard
Tu embrasses l'enfant meurtrie.

Et je m'endors sur des bouts de verre
La mort a fait de moi son héritière
De l'été à l'hiver, de l'automne au printemps
Je danse sur le temps.

Il y aura toujours l'amour, il y aura toujours la mer
J'y ferai toujours un détour, j'irai toujours en arrière
Pour mieux te retrouver mon amour, retrouver ma Terre.

Lo.