J'ai trop souvent regardé mon propre reflet
Sans voir le tien posté à mes côtés
Mais aujourd'hui s'en est fait
Les saisons forcent mes épaules à se voûter.
Les mots sont si lourds à porter
Et ils meurent en une respiration
Entre quatre murs ils ne font qu'éclater
R'ouvrant les blessures de mon inspiration.
J'ai trop souvent regardé mon propre reflet
Il est si difforme, je ne trouve plus la clarté
Qu'offrait ton regard à l'ange blessé
Déposant sa lumière en une couverture d'été.
La vie dans mon coeur est si fébrile
Et la mort est une de mes obsessions
Je mélange dans un pot pourri d'argile
Tout ce qui bouge, toutes mes passions.
j'ai besoin de ta main et non plus de feuilles mortes
sur mon chemin, je ne veux plus être la plus forte
L'enfant qui s'invente des larmes et des souvenirs
Ou est la réalité dans ma mémoire, mon rêve d'avenir.
Lo.
Écrit par lo
\" Le poète est un grand mytho qui s\'invente des thèmes pour sourire, pour énerver, pour qu\'on lui dise je t\'aime \" Grand Corps Malade
Catégorie : Amour
Publié le 25/03/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de lo au hasard |
Annonces Google |
Très joli " qu'offrait ton regard à l'ange bléssé" | |
angelique |
le premier quatrain .m'a heurté ..la suite m'est apparue plus fluide ..le fond avec ce reflet ..et le dernier quatrain..où l'humilité s'allie à la faiblesse..m'émeut ..bonne soirée petite lo. | |
ulysse |
J'ai aimé le pot pourri de tes émotions. Pas facile d'être fort toujours ... Très beau poème, touchant de mise à nu sincère. Bises ! |
|
Nighty |
Mélancoliquement bien écrit Lo ! bisous Louann |
|
louann |
oui, être forte tous les jours, c'est pas facile. se laisser aller aux faiblesses sur de bonnes épaules, ça fait du bien aussi. c'est joli merci | |
philomène |