La sirène de Noël n'est pas une langouste assaisonnée,
Mais une espérance bien éparpillée,
C'est une vampe à casquette et faux cils,
Au milieu des cris maintenant je m'appelle-il.

Du chocolat enveloppé moi je surnage,
C'est la première fois que je me fais un conte d'images,
Très vite je vais retomber avec la dinde qui devient dingue,
Comme le reflet d'un souvenir Pink.

Le chocolat embaumé et la bûche allumée,
C'est ma nuit courte dans le ciel étoilé,
De mes écailles argent je vais détonner,
Là je pourrai me dire fière d'avoir le crâne rasé.

La tempête est là et c'est ma fête,
C'est un jour où je peux être satisfaite,
Du cancer j'en ferai une pierre philosophale,
Pour ne pas oublier ceux qui sont aussi dans le fatal.

Les huîtres, les moules, la ratatouille à la française,
Je me suis toujours inspirée de la terre glaise,
Comme une plante je rebondis au printemps,
Quand les temps sont un peu plus galants.

Noël me souligne dans le cri des enfants,
Du sifflet des bals masqués ou du rantanplan,
C'est ma trêve du juste prix apolitique,
Où la TVA nous attend dans un circuit mathématique.

La trêve de Noël est une vacance morale,
Mais une vacance aussi très sentimentale,
Des cadeaux ou de la croyance,
La sirène en tire toute son espérance.