Il fût gentil mais inexistant,
Pour ma mère il était un référent,
Mauvaise et diabolique référence,
C'est mon enfance que je brosse ici dans la transparence.
Mon Père était le quatrième gamin de ma mère,
Je ne peux lui en vouloir mais c'était un enfer,
Pour moi cette fête est insignifiante,
Puisque je n'ai pas connu la force attirante.
Il était seulement gentil et j'ai pu être coiffeuse,
Ma mère ne le voulait pas et m'a mis en veilleuse,
Mon métier d'artiste je le dois à mon père,
Seule et à la force du destin mais très solitaire.
J'ai connu un thérapeute paternel,
Qui m'a piégé moralement dans le cruel,
Entre la faiblesse et la tyrannie,
Je n'ai pas connu d'homme avec un autre esprit.
J'écris seulement pour vous enchanter,
Car depuis ma naissance ma vie est gâchée,
La fête des pères et la fête des mères,
Sont à jamais pour moi des fêtes terre à terre.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 15/06/2013
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beau et poignant message ! as tu pris connaissance de mon dernier message privé au sujet du GPS sur la chaussure, j'ai peut-être oublié de cliquer ! |
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flipote |
Peut-être un jour seras-tu mère et cette fête prendra pour toi une autre dimension... | |
Marouette |
très joli écrit. amitié |
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pouete |