Adossée à mon rocher je contemple la mer,
Seule dans le brouillard et les cauchemars,
Soulevée par la houle dans un paysage d'enfer,
Je reste apeurée avec des yeux hagards.
La mer est puissante et belle mais aussi rebelle,
Elle peut ensevelir l'âme et les cœurs,
En laissant derrière elle un frisson de terreur,
Elle n'est pas toujours fidèle mais parfois cruelle,
Avec sa rage et ses naufrages,
Elle n'évite pas les coquillages.
Tantôt bleue tantôt verte,
Elle n'est pas la découverte,
S'en être la dernière pour se placer la première,
Et chavirer tout ce qui se place à côté.
Sans ce soucier d'être une bonne visionnaire,
Pour ne pas déborder.
De ses vagues comme une pieuvre,
Elle se jette sur les bateaux,
Elle n'est vraiment pas la preuve,
D'une majesté pour régner si haut.
Contre la mer on ne peut rien,
Si non souffrir de chagrin,
Dans un monde salé,
Où l'on ne doit pas se noyer.
La mer est parfois une haine,
Qui se colle et nous entraîne,
Vers des récifs dangereux,
Où tout étourdie on ne peut,
Rester là dans ce paysage affreux.
A couteau tiré je me sauverai,
A coup d'épée et de fleuret,
De tes vagues je m'échapperai,
Loin de toi et de tes filets.
S'aborde enfin une éclaircie,
Où tu reviens à la raison,
Et le soleil comme compagnon,
Tu as enfin compris que ton goût amer n'est pas suivi.
Tu reflètes lorsque tu es calme un monde sacré,
Mais je sais que je peux m'y tromper,
Tu restes à jamais traite quant tu lances ton venin,
Aux êtres qui n'y sont pour rien.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 01/04/2011
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La mer, une offrande à cette terre qui nourrit de poissons ceux qui y jettent hameçons, elle n'est pas si méchante que ça, elle est belle mais oui, parfois rebelle, mais c'est son droit, on doit s'en méfier, juste quand elle est fâchée. | |
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